Entretien avec Didier Lambert, Co-président de l’Association E3M
La rédaction : Plus de 120 vaccins contre le SRAS-CoV-2 sont en développement dans le monde. Le 24 mars, vous avez demandé au Directeur Général de la Santé et au Directeur Général de l’Agence du médicament (ANSM) d’agir pour que des adjuvants alternatifs à l’utilisation des sels d’aluminium, soient testés au cours de ces recherches, notamment le phosphate de calcium et la tyrosine microcristalline (voir l’appel public avec le soutien de 80 professionnels de santé). En quoi pouvez-vous affirmer qu’il y a risque de toxicité avec certains adjuvants ?
Didier Lambert : Le Pr Exley, spécialiste international de la toxicité de l’aluminium, déclarait en 2013 : « Nous sommes rentrés dans l’âge de l’aluminium, et cet aluminium est toxique ». De nombreux chercheurs travaillent dans ce domaine, et nous en avons réunis quelques-uns lors d’un colloque organisé au Palais du Luxembourg, en 2017, avec l’appui de Laurence Cohen, Sénatrice du Val de Marne. Leurs travaux l’indiquent clairement : l’aluminium est neurotoxique, il ne devrait pas pénétrer dans l’organisme humain, que ce soit du fait de l’environnement, de l’alimentation, ou de la vaccination.
Plusieurs équipes dans le monde travaillent sur les risques spécifiques induits par l’utilisation de sels d’aluminium comme adjuvants vaccinaux. Parmi celles-ci, l’équipe INSERM des Pr Gherardi et Authier et de la Dr Crépeaux, à l’hôpital Henri Mondor (Créteil, France), le Pr Shoenfeld (Israël), l’un des plus grands spécialistes internationaux des maladies auto-immunes, le Pr Exley (Grande-Bretagne), le Pr Lujan (Espagne), le Pr Shaw (Canada).
Les connaissances scientifiques accumulées par ces chercheurs sont désormais suffisantes pour que le Conseil d’État Français reconnaisse le lien entre l’aluminium vaccinal et notre pathologie, la myofasciite à macrophages (un syndrome de fatigue chronique sévère : 96% de nos adhérents sont en invalidité, dont les ¾ en invalidité totale). Cette reconnaissance fait l’objet d’une solide jurisprudence, avec 9 décisions favorables, le Conseil d’État fondant ses décisions sur la base d’indices graves, précis et concordants.
Pour autant, ce risque n’est toujours pas reconnu par les autorités de santé, qui attendent des preuves irréfutables pour agir, tout en refusant tout financement qui permettrait d’obtenir ces preuves. Cette attitude est profondément choquante, car l’État doit protéger sa population et réduire les risques inhérents à l’utilisation de tout produit de santé.
La rédaction : Pouvez-vous citer et référencer les études antérieures établissant les risques d’une exposition aux nanoparticules d’alumine, pour les différentes catégories de la population soumises aux vaccinations ?
Didier Lambert : Les publications sont nombreuses, il est possible de les retrouver sur notre site internet. Parmi les plus récentes : celle de l’équipe du Pr Gherardi présentant des preuves épidémiologiques, cliniques et expérimentales comme quoi la myofasciite à macrophages constitue un type majeur d’effet indésirable des vaccins contenant des adjuvants aluminiques particulaires peu dégradables (Gherardi 2019), celle du Pr Exley montrant les propriétés physico-chimiques des adjuvants aluminiques et la relation entre ces propriétés et l’internalisation et la cytotoxicité de cet adjuvant (Exley 2018), celle du Pr Lujan qui a mené la première étude scientifique démontrant des changements de comportement chez le mouton après inoculation répétée de vaccins commerciaux contenant de l’hydroxyde d’aluminium (Lujan 2020).
Pour aller plus loin, je conseille de regarder le documentaire que nous avons co-produit, ainsi que cette excellente vidéo réalisée par une maman concernée par la vaccination. Elle synthétise l’état des connaissances sur les risques liés à l’aluminium vaccinal, de manière très pédagogique.
La rédaction : En quoi des travaux antérieurs ont-ils démontré que le phosphate de calcium nanoparticulaire est un adjuvant sûr et efficace ?
Didier Lambert : Dans les années 1970, l’Institut Pasteur s’est inquiété de la toxicité de l’aluminium. Il a alors décidé de développer des vaccins avec un autre adjuvant : le phosphate de calcium, composant naturel de l’organisme. Le Pr Relyveld a été chargé de cette tâche, et tous les vaccins commercialisés par l’Institut Pasteur, dans le monde entier, ont été adsorbés sur phosphate de calcium. Avec la Mutuelle Familiale, nous avons cofinancé une Review (Masson, 2017) pour nous assurer de l’efficacité et de l’innocuité de cet adjuvant. L’étude de la littérature a confirmé ces deux points essentiels. Depuis cette date, nous demandons aux autorités de santé de mener les recherches pour « mettre à jour » cet adjuvant vis-à-vis notamment des nouveaux vaccins. Mais les autorités de santé ne bougent pas…
Très récemment, des travaux ont été publiés montrant que la forme nanoparticulaire du phosphate de calcium (CaP NP) pouvait être un excellent adjuvant. Comme nous l’indiquons dans notre bulletin scientifique de juin 2020 (sous presse), le phosphate de calcium nanoparticulaire vient même d’être appelé « adjuvant biodégradable » par une équipe allemande, une équipe nord-américaine le considérant comme « plus efficace que l’aluminium, il pourrait fournir une protection complète contre l’infection contre le virus H5N1 ». Ce CaP NP pourrait être une vraie alternative aux sels d’aluminium. Mais ces résultats nécessitent d’être approfondis au regard des découvertes les plus récentes sur les risques liés à l’injection de nanoparticules.
La rédaction : Votre crainte s’exprime que les pouvoirs publics en France ne s’engagent pas à stimuler la recherche dans ce sens. Il y a pourtant une opportunité mondiale de tester toutes les voies.
Didier Lambert : Oui, et notre crainte a quelques raisons d’être ! Il a fallu une grève de la faim en novembre et décembre 2012 pour que le gouvernement accepte de respecter sa parole en apportant le premier financement public aux travaux menés par l’équipe des Pr Gherardi et Authier. 150 000 €, cela représente une petite somme pour la recherche, mais c’est un premier pas. Les résultats, publiés en 2017, ont été jugés très prometteurs par l’Agence du Médicament (ANSM). Mais il aura fallu l’injonction du Conseil d’État en mai 2019 pour que l’ANR (Agence Nationale pour la Recherche) accorde 400 000 € à cette même équipe afin que soit approfondie la recherche, notamment sous l’angle génétique : les malades auraient une spécificité à moins bien éliminer les produits toxiques tels que l’aluminium. Ce financement a été versé fin 2019, la recherche doit durer 4 ans.
Doit-on attendre 2024 pour que des décisions soient prises ? A quoi sert le principe de précaution, inscrit dans la Constitution Française, si on ne l’applique pas ? Comme le dit Stéphane Foucart, journaliste au Monde, dans notre documentaire : « Pour obtenir une preuve scientifique, bien souvent il faut attendre de compter les morts et les malades ».
Aussi, profitant de l’effervescence autour d’un possible vaccin contre le covid-19 (plus de 120 vaccins sont en cours de développement), et constatant que de nombreux pays utilisent l’argent public pour tenter d’obtenir des vaccins le plus rapidement possible, nous avons lancé un appel pour que les gouvernements imposent aux entreprises de tester des adjuvants dont on connait l’efficacité et l’innocuité, à savoir le phosphate de calcium et la tyrosine microcristalline, qui sont d’ailleurs déjà utilisés en immunothérapie (traitements contre les allergies) au même titre que l’aluminium.
Rendre des personnes invalides quand on connaît le risque est criminel et devrait être jugé au pénal. Un chercheur de pasteur à même démissionné pour ça il y a plusieurs années. Inadmissible qu un neurotoxique soit encore employé pour faire des bénéfices en condamnant des personnes à une vie de handicap. Alors qu un adjuvant sans risque existe.
Bonjour, je suis écoeurée, dire que pour ma part, vaccinée en 1995 contre les hépatites A et B (avec sels d’aluminium) j’avais 44 ans en très très bonne santé, pleine de vie, aimant cette vie car j’étais très heureuse. J’en ai 70, ma vie est un enfer depuis 27 ans. J’ai développé le « Syndrome des jambes sans repos sévère, la Fibromyalgie et la maladie de Dupuitrens » et cela pour la 1ère maladie immédiatement. A suivi la Fibromyalgie quelques mois après et il y a 2 ans la troisième maladie. Alors je désire me faire vacciner contre le Covid 19 avec un vaccin sans sels d’aluminium. Sinon, je ne me ferai pas vacciner. Et que dire de tous ces malades qui ont la Sclérose en plaque, suite à la vaccination des hépatites A et B. Pouvez-vous me dire si actuellement il existe un vaccin sans adjuvant de sels d’aluminium. Le Ministère de la santé ne le veut pas à cause d’une question de gros sous avec les laboratoires. En 1970, un médecin chercheur de Pasteur a donné sa démission à cause de ce problème. Beaucoup de médecins sur la recherche des vaccins avec les sels d’aluminium sont au courant de ce scandale. L’Etat est au courant de ce gros problème et a commencé à donner un peu d’argent 140.000 euros pour 4 ans de recherches. Ce n’est pas assez. S’il y a des milliardaires qui donnent de l’argent pour acheter tel tableau de maitre, ou une voiture en or et en diamants, si si, ça existe, ou pour aller sur Mars, je leur fait cette demande, pouvez-vous donner beaucoup d’argent pour la recherche sur les vaccins. Surtout que tous vos milliards ne vous protègeront pas si vous êtes vaccinés et devenus « allergiques » aux sels d’aluminium. Et vous ferez une aide humanitaire à l’échelle mondiale. Je vous remercie pour tout le monde. Pour moi c’est hélas trop tard.
Merci Madame pour votre témoignage, il est important qu’il soit entendu.
Oui, l’adjuvant aluminium est neurotoxique, il doit être remplacé au plus vite dans tous les vaccins en contenant, de façon que chacun puisse se faire vacciner en sécurité.
Malheureusement, et bien que l’association E3M ait alerté les autorités sanitaires, les vaccins covid ne semblent pas apporter toute la sécurité que l’on est en droit d’attendre.
Restons vigilants!
Didier
Bonjour,
Le professeur JOYEUX vient de donner un nom de vaccin sans aluminium pour le covid mais je n’ai pas compris le nom, et je suis intéressée car c’est très important.
Merci
A l’heure actuelle, aucun des vaccins proposés en France ne contient d’adjuvant aluminium.
Pour connaitre la composition des principaux vaccins en course, vous pouvez consulter ce document officiel québecois : https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/3069-caracteristiques-vaccins-candidats-enjeux-covid19.pdf
Voici aussi une vidéo de Christian Velot, généticien et président du CRIIGEN : https://www.youtube.com/watch?v=tYwCxe9gvQY&feature=emb_logo
Didier
Bonjour,
Je suis intéressée de connaître un nom de vaccin anti covid, sans aluminium ?
Merci
Bonjour,
Existera t il prochainement un vaccin anti-covid traditionnel, à virus inactivé et sans sels d’aluminium, avec pour adjuvant le phosphate de calcium, déjà utilisé et sans toxicité connue ? Il faudrait au minimum cette garantie pour oser rendre obligatoire toute vaccination, me semble-il. Beaucoup de scientifiques qui ont la connaissance, l’expérience, souhaitent cette avancée qui améliorerait sans doute très nettement la participation vaccinale globale. Il semble légitime pour un médicament de « prévention » comme on pourrait désigner les vaccins, qu’aucun décès n’y soit lié, ainsi qu’aucune maladie. Ça ne peut pas être la même réflexion que dans une action curative pour laquelle le bénéfice-risque reste plus acceptable, même s’il est regrettable que des milliards de toutes monnaies soient investis pour des causes nettement moins nobles que la recherche de lutte contre les maladies. Juillet2021.
Bonjour,
Je partage entièrement votre position.
Ni le Directeur général de la santé ni le Directeur de l’agence du médicament n’ont répondu à notre interpellation.
Vous le savez sans doute, Valneva (entreprise française) annonce que son vaccin inactivé contre le Covid devrait être bientôt disponible. Il s’agit d’une technologie éprouvée, contrairement à celle utilisée dans les vaccins actuellement à disposition. Malheureusement, l’adjuvant utilisé est à base d’aluminium. Nous avons écrit au président directeur général de Valneva pour lui demander qu’un adjuvant à base de phosphate de calcium soit utilisé. Sans réponse à ce jour…
Didier Lambert, président E3M
Merci pour ce complément d’informations.
Espérons que vous recevrez prochainement de la part de Valneva, une réponse positive au phosphate de calcium! reste l’interrogation sur les nanoparticules qui permettront tous les reports, alors qu’elles pourraient elles aussi sans doute être évitées sans diminuer l’efficacité. A noter que ces nanoparticules sont utilisées, entre autres et sans se poser de questions, pour le dioxyde de titane (lui-même désormais interdit dans les confiseries, mais pas dans les médicaments, ce qui est un comble) pour l’enrobage de très nombreux comprimés et gélules. Ces nanoparticules semblent en tous cas très malléables intellectuellement …
Gageons que si les dirigeants, dont les médias, annonçaient un vaccin anti-covid à virus inactivé et sans aluminium, il n’y aurait pus de réticence à la vaccination. Sans cette possibilité d’accès à ce type de vaccin, j’avoue trouver préoccupante l’obligation vaccinale envisagée, quel que soit le procédé plus ou moins retors pour y parvenir.
Bonsoir,
Tout d’abord un grand merci pour votre article. Je viens d’écouter M. Grimaud parler du vaccin Valneva/VLA2001 sur… BFM Business mais bien sûr il n’a pas été question de la nature des adjuvants. Avez-vous du nouveau depuis l’envoi de votre courrier en juillet dernier? Un adjuvant non-neurotoxique à base de phosphate de calcium dans ce vaccin me ferait prendre rdv pour une première vaccination dans la semaine…, que dis-je, dans la journée.
Bonjour,
Je vous réponds bien tardivement, je vous prie de m’en excuser.
Le PDG de Valneva n’a pas jugé bon de répondre à nos courriers. Une demande de rendez-vous n’a pas eu plus de succès.
Le vaccin de Valneva sera probablement rapidement autorisé en Europe. Mais il contiendra un adjuvant à base d’aluminium…
Didier Lambert, Président E3M
Bonjour,
Le vaccin anti Covid19 produit par le laboratoire. Novavax contient il des sels d aluminium ? Pouvez-vous me rassurer.
Merci pour votre réponse.
Arlette Pinay
Bonjour,
Je vous réponds bien tardivement, je vous prie de m’en excuser.
Un nouveau vaccin contre le Covid est disponible ces jours-ci en France, le Nuvaxovid (vaccin de Novavax).
On entend dire qu’il s’agit du « même type de vaccin que les vaccins pédiatriques ». La réalité est quelque peu différente :
– Les vaccins contre l’Hépatite B sont produits par la technologie de l’ADN recombinant. Le vaccin contre l’hépatite B ayant été rajouté aux vaccins pédiatriques via le vaccin hexavalent (Hexion ou Infanrix Hexa), une partie du vaccin hexavalent est donc à protéine recombinante. Le Nuvaxovid utilise effectivement ce même principe de l’ADN recombinant.
– La protéine recombinante est, dans le vaccin Nuvaxovid, la protéine spike. Elle est ici présente dans sa globalité, alors que seulement une partie est utilisée dans les vaccins actuellement proposés contre le Covid.
– L’adjuvant est nouveau. Il s’appelle Matrix, et est élaboré à partir de saponine + cholestérol + phospholipides. Il est actuellement testé dans des candidats vaccins contre la grippe saisonnière.
Nous avons deux raisons de recommander la prudence :
-> Cet adjuvant nouveau est en cours d’expérimentation, il nous semble prématuré de l’utiliser à grande échelle (rappelons-nous : l’adjuvant squalène a été utilisé pour la première fois lors de la vaccination H1N1. Quelques mois plus tard, on a découvert qu’il était à l’origine de nombreux cas de narcolepsie).
-> Des informations sérieuses existent sur la possibilité que le SARS-CoV-2 se soit échappé du laboratoire de Wuhan. Des expériences de gain de fonction étaient possiblement en cours. Aussi, que contient réellement tout vaccin Covid, élaboré à partir de ce virus? Beaucoup de zones d’ombre… (voir à ce sujet l’article de Stéphane Foucart dans Le Monde – 22.12.2022 – Enquête sur les origines du SARS-CoV-2)
Didier Lambert